Rédacteur web : plaire au robot ou à l’internaute ?

Rédiger pour le web répond à deux impératifs : être vu et positionné par les moteurs de recherche puis être lu et adulé par les internautes. L’une et l’autre finalité se complète puisque sans les Google et Bing, le texte web est invisible. Et sans les internautes, on ne peut valoriser l’œuvre ni, éventuellement, le produit qu’il préconise. Parfois, l’équilibre est difficile à trouver.

Faut-il vraiment spécifier la rédaction web ?

Depuis la mondialisation de la toile dans les années 2000, la rédaction constituait déjà tout un module de travail en webmarketing. L’enjeu a été de mettre en lumière le savoir-faire, le but, et autres visées du site. Il s’agissait aussi de communiquer avec une communauté qui voyait en Internet un système innovant pour leur faciliter la vie. Il fallait donc créer un contenu spécifique, mais non loin des besoins de chaque webnaute : produits plus accessibles, services plus diversifiés, et des textes plus simples à lire pour ce faire.

C’est la naissance de la rédaction web, laquelle s’érige déjà en métier à part entière en même temps que la mise en vogue du web 1.0. La pratique de l’écriture web est encore plus régulée avec l’avènement du web 2.0. Cependant, beaucoup remettent cette particularité par rapport à d’autres domaines comme le journalisme ou les œuvres littéraires.

Écrire pour l’internaute, d’abord ou après ?

Se poser cette question est on ne peut plus pertinent, du fait qu’y répondre va influencer notre manière d’écrire. Pour un bon nombre de thèses, l’internaute étant la cible, tout doit d’abord être pensé pour son intérêt. Mais l’internaute a une définition vaste, en ce qui concerne sa capacité et sa volonté à la lecture. Quel est le pourcentage des internautes dont la faculté de réflexion logique se base sur un maximum de 8 à 10 mots par phrases ? Quel est le nombre de lecteurs qui aiment les sujets plus pointus et qui sont indifférents vis-à-vis des styles simples ou plus soutenus ?…

L’instruction viendra de fait du webmarketeur, lequel devra identifier ses cibles via une étude de marché. D’une manière générale, il devra mettre au point une ligne éditoriale qui pourra à la fois attirer et captiver les internautes, et qui plaira en même temps aux moteurs de recherche. Sans ce compromis, la rédaction web et tout le système marketing du site sont normalement voués à l’échec.

Quoi qu’il en soit, il faut noter que le contenu textuel ne peut suffire pour le référencement d’un site web. D’autres éléments entrent en jeu hormis les contenus multimédias : rapidité de chargement et d’affichage du site, le design de la plateforme, sa praticité… Tout cela dépend surtout de la bonne gestion du contenu rédactionnel.

Rédacteur web : plaire au robot ou à l’internaute ?

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