Quel niveau de langage est préférable quand on s’adresse à l’internaute ?
L’internaute recherche de quoi nourrir sa curiosité par la multitude d’informations intéressantes qu’il glane sur le web. L’internaute est celui qui balaye facilement l’écran de la tablette tactile ou du smartphone quand la page qui s’affiche ne le captive pas. L’internaute est capté par la qualité de ce qu’on lui propose, mais certainement plus par la façon avec laquelle ce « produit » lui est présenté. Au-delà des images et du produit même, le niveau de langage a son importance.
Ce que veut l’internaute lecteur.
La moitié des terriens sont internautes, occasionnels ou habituels à des degrés divers. Et le nombre va grandissant. C’est dire de l’impossibilité de la tâche quand il s’agit de définir un e-lecteur (dans le sens de la lecture d’un contenu textuel du web sur support numérique). D’ailleurs, c’est encore plus délicat avec le développement d’une nouvelle génération qu’on appelle « mobinautes ».
Mais on va dire qu’en général, un internaute est tellement submergé d’informations qu’il doit faire une sélection rapide de ce qu’il va retenir. En voguant sur le NET, soit il cherche une infime information dans un « téraoctet » de données, soit il cherche beaucoup d’informations dans un nombre limité de sources. Dans tous les cas, il choisira la facilité : une lecture qui lui facilite la vie.
Approches à privilégier en matière de rédaction web.
Ce qui est souvent imposé au rédacteur du web, c’est de transcrire ses idées dans un langage clair pour tous les internautes et mobinautes réunis. On n’a qu’à se référer aux leçons de français (sur les niveaux de langue) bien entassées dans ses anciens cahiers, au fond du tiroir, dans le grenier, dans la maison de ses parents… On aimerait bien que ce soit si simple.
Mais pour que le courant passe mieux, il faut en plus travailler à ce que les lecteurs « aiment lire » ce qui s’affiche à l’écran. C’est là toute la complication : est-ce que le langage soutenu est vraiment plus compliqué et moins enthousiasmant qu’un langage courant ou familier ?… Bon nombre de rédacteurs web se refusent à sacrifier leurs talents d’écrivain pour le bon vouloir des internautes. Pourtant c’est leur travail de plaire aux internautes. Faut-il leur en vouloir pour autant ?
Au final, la rédaction web c’est…
« Si l’on devait se mettre à la place d’un internaute tout le temps, on risquerait de ne plus être nous-mêmes ». C’est ce qu’a dit un jour un rédacteur senior, chevronné dans son domaine, mais qui ne peut s’empêcher de conseiller de « faire simple », en adoptant un langage courant souvent dit « normal ». Ce modèle est passe-partout : que ce soit pour un thème populaire ou un thème réservé à une certaine classe.